Un oeil vers la conscience
Nous sommes aux portes de l'abîme alors que tout cela dans l'univers ne représente même pas une variation d'un pixel. Si l'homme disparaissait il n'y aurait nulle part qui que ce soit pour s'en soucier et nous n'aurions duré qu'une infime fraction de seconde à l'échelle infinie ; du moins dans la conception relative que se fait le monde du cosmos. Ces espaces incommensurables ne sont peut-être que des perceptions qui, dans une autre perspective dimensionnelle n'ont d'autre réalité qu'une particule dans un système bien différent de ce que nous (vous) imaginons (imaginez). Vous communiquer le sens que j'ai de l'unité de "l'infini" est impossible dans l'état de l'humanité. Nul parmi les raisonneurs bien assis sur leurs sacs de certitudes n'est capable de créer la matière ou la vie à partir de rien. Nul non plus n'est capable de doter la matière inerte de conscience qu'il réduit à des processus chimiques, inconscient que la conscience pourrait avoir d'autres supports que ceux immédiatement perceptibles et charcutable par son scalpel. Lorsque il a dépecé un véhicule de conscience il ne subsiste pourtant que viande froide.L'histoire humaine est une longue traînée de sang laissée par les multiples guerres qui n'ont jamais cessées de pire en pire jusqu'à nos jours. Toute notre oeuvre fut celle de générer la mort et s'il est des exceptions qui perçoivent un autre souffle et manifestent la compassion et oeuvrent pour l'harmonie, cela reste des pèlerins marginaux, des "saints". Ils veulent montrer autre chose, un monde idéal toujours utopique. Pourtant, si la souffrance n'était pas permanente par tout et pour tous, la compassion n'existerait pas en réaction et alors la conscience ne serait plus qu'une mécanique desséchée sans âme et sans valeurs. Cela même à laquelle les agents du Moloch veulent nous réduire pourtant, vous faisant prendre la jouissance immédiate et égoïste pour le seul bonheur possible.