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20 avril 2013

Les lacs du Connemara

trefle_A_2013DPourquoi ? Tout simplement parce qu'on aime bien... Et aussi parce que c'est interdit par ceux qui ont besoin, pour écouter de la musique, de la permission d'une idéologie. Des moutons qui braient comme on leur dit de braire. A droite on n'écoute pas Renaud par exemple, à gauche on n'écoute pas Sardou, les Mao ne veulent pas entendre parler de Ferré etc... Hé bien nous on s'en torche ! On écoute quand c'est joli à nos oreilles et on emmerde les péteux. Mozart côtoie Wagner tout aussi bien que Ravel ou Debussy dans notre CD-thèque et eux mêmes voisinent avec Renaud, Ferré ou Sardou aussi bien que des Negro-spirituals ou les trompes de chasse (alors qu'on sait bien que la chasse et ma pomme ça fait deux). Le patrimoine, dès lors qu'il est inféodé aux idéologues, est mort. Vous vous croyez non-violents parce que vous n'écoutez ni Marseillaise, ni Chant militaire, alors que vous êtes juste enfermé dans votre petite boîte. Vous ne trouvez pas ça joli ? Et si vos "gouts" là comme ailleurs étaient juste dictés par vos idéologies au point d'êtres devenus inconscients ?

Paroles de la Chanson : Les lacs du Connemara

Terre brûlée au vent
Des landes de pierre
Autour des lacs
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer
Le Connemara

Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre
Les lacs, les rivières
C'est le décor
Du Connemara

Refrain
Au printemps suivant
Le ciel irlandais
Etait en paix
Maureen a plongé
Nue dans un lac
Du Connemara

Sean Kelly s'est dit
Je suis catholique
Maureen aussi
L'église en granit
De Limerick
Maureen a dit oui

De Tiperrary
Bally-Connelly
Et de Galway
Ils sont arrivés
Dans le comté
Du Connemara

Y avait les Connors
Les O'Conelly
Les Flaherty
Du Ring of Kerry
Et de quoi boire
Trois jours et deux nuits


Là-bas, au Connemara
On sait tout le prix du silence
Là-bas, au Connemara
On dit que la vie
C'est une folie
Et que la folie
Ça se danse

Terre brûlée au vent
Des landes de pierre
Autour des lacs
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer
Le Connemara

Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre
Les lacs, les rivières
C'est le décor
Du Connemara


Refrain
On y vit encore
Au temps des Gaels
Et de Cromwell
Au rythme des pluies
Et du soleil
Au pas des chevaux

On y croit encore
Aux monstres des lacs
Qu'on voit nager
Certains soirs d'été
Et replonger
Pour l'éternité

On y voit encore
Des hommes d'ailleurs
Venus chercher
Le repos de l'âme
Et pour le cœur
Un goût de meilleur

L'on y croit encore
Que le jour viendra
Il est tout près
Où les Irlandais
Feront la paix
Autour de la croix

Là-bas, au Connemara
On sait tout le prix de la guerre
Là-bas, au Connemara
On n'accepte pas
La paix des Gallois
Ni celle des rois d'Angleterre

 


Dédicacée à Eric

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Commentaires
M
Ça va t'es content là avec ta p'tite leçon de morale ? T'as bien appris ton cathé, c'est bien t'auras un bon point. Amen. S'il suffisait d'être engagé pour être un artiste, ça ne serait pas trop difficile. Il est des « artistes » dits « engagés » qui m'ont un goût de chiottes et d'autres qu'on dit commerciaux qui sont charmants. Et puis « engagé » ça veut dire quoi ? Une étiquette comme « vu à la TV » ? Un label comme « bio » ? Bio importé d'Israël ou de Chine, voire de Californie... Pendant que crèvent de petits producteurs non labellisés et plus bio que ce soi-disant bio. Sur le terrain des engagements j'ai donné, et pas en me contentant de brailler derrière une banderole comme idiot utile d'un parti électoraliste. J'ai d'ailleurs toujours un blog ; en service depuis près de cinq ans ; qu'on peut dire « militant » où tu ne vas jamais. En conséquence ; moi c'est moi, toi t'es toi dans ta petite boîte hémiplégique, et je constate encore une fois que tu rames à croire appréhender l'éclectisme de mes regards et de mes ouvertures.
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R
Je ne partage pas ton avis dans tous les cas ; en effet, d'abord nous avons notre propre sensibilité ; je suis plus intéressé par Gérard Manset ou Jean-Louis Murat que par Sardou, qui me "parle" moins.D'autre part, il y a les artistes engagés, dont on apprécie ou non le parti pris. Il y a aussi ceux qui, non engagés, tiennent des propos ou ont des comportements qui nous plaisent ou nous insupportent. Il y a encore ceux qui ne sont pas "engagés" mais qui distillent sous couvert de "distraire", "détendre" leur public, cette idéologie sans nom de la norme, de la normalité qui ne se remarque même pas tant elle coule dans le moule de nos cerveaux que les media ont pour fonction de rendre disponibles pour les publicitaires et autres vautours. Cool.
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