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27 septembre 2016

Pot pourri

 

tempsLe temps a passé trop vite, comme le sable file entre les doigts d'un enfant sur une plage au bord de l'océan infini, et maintenant la main est vide et ça sent le sapin. Sapin de Noël interdit pour chien perdu sans collier sur la grève de l'immensité miroir du vide et de l'absurdité des élucubrations qui ont noirci des pages inutiles.

J'entends passer le temps sous les vents, les nuages,
Toujours lent et serein, silencieusement.
Ses pas sont solennels, son chemin, doucement,
Nous conduit tendrement vers la fin de nos âges.

Avec le temps, va, tout s'en va

On oublie le visage et l'on oublie la voix

Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller

Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie

L'autre qu'on devinait au détour d'un regard

Entre les mots, entre les lignes et sous le fard

D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit

Avec le temps tout s'évanouit

Il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage,
Au milieu d’un grand désert.

O terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher !

Holà ! Marchons, les gueux,
Errant sans feu ni lieu,
Bissac et ventre creux,
Marchons, les gueux !
Kyrie, eleison,
Miserere nostri.
Bissac et ventre creux,
Aux jours calamiteux,
Bannis et malchanceux,
Marchons, les gueux !
Bannis et malchanceux,
Maudits comme lépreux,
En quête d'autres cieux,
Marchons, les gueux !
Kyrie, eleison,
Miserere nostri.
Pot pourri, aux relents putrides, du désespoir qui marine dans le chaudron où mon âme a cuit jusqu'à être réduite en bouillie. Il eût mieux valu ne jamais naître que de connaître cette infamie que d'être le bouc à misère de la chasse infernale foulé comme une immondice aux pieds d'un squelette.

 

SLIMANE 3

 

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Commentaires
M
Ouais, j'ai plutôt l'impression de lui empoisonner la sienne oui ! Oh elle ne le dira jamais, mais les faits sont là : je dérange, tant qu'elle est avec moi on lui fait payer. Et pas que les niortais, sa frangine par exemple ! Mme Rospini, cette pauvre conne qui n'a absolument rien compris à notre histoire et continue de nous narguer parce qu'elle a plus que ça pour tremper sa petite culotte (encore qu'on m'ait dit qu'elle n'en porte pas en bonne s... qu''elle est)
Répondre
P
oh oui, le temps passe bien vite... mais tu n'es pas seul Michel, tu as ta moitié qui adoucit ta vie ... courage !
Répondre
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