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17 janvier 2016

Don Quichotte de carnaval

gagnéK-O, ca-au, caca-eau, cacao... C'est plus Don qui rote, c'est don qui chiotte, ou don qui pète, agrémentant la carrée d'une douce fragrance parfumée. 8 jours que j'étais emmerdé avec une tuyauterie à demi bouchée et l'air coincé d'un clergyman anglais. J'ai enfin réussi à me faire chier à la mesure des contrariétés de ma vaine existence. Depuis je me prends pour une carabine à plombs ou une mobylette déréglée en libérant les gaz comprimés qui me faisaient morfler. Je joue requiem pour intestins sur l'air de bonne brise de chez cuffin avec l'odeur appropriée. Ça a l'air de rien mais ça fait du bien.
Symptomatique du couronnement de mes maux que j'essaie de traduire en mots. C'est pas le diabète qui me fera crever ; il n'est en réalité qu'un symptôme ; c'est l'ignorance des plombiers. Y'a pas de pièces de rechange à ce stade de leurs capacités. Ils n'ont jamais réussi à réparer même chez les gens friqués. J'arrive même pas à me rappeler du blase de fumier de ce crabe mal luné et bien particulier où l'alternance politique se résume entre chiasse d'eau genre trombes du déluge et laissées de garenne marquant son territoire. J'vous disais bien que j'étais fou comme un lapin.

CHEVALIER 1

De toute façon, quand un vieux gâteux joue à Bayard quand il n'est plus qu'un Don Quichotte de carnaval traquant des moulins à vent imaginaires, c'est que le film est dans le rétro. Ce n'est plus du sable, mais des cendres qui filent entre les doigts crispés de la destinée.
L'essence même de la vie est impermanence et obsolescence programmée ; y'a pas de brouillon et faut constamment improviser avec ce qu'on a bien voulu te léguer. J'aurais tout un chapitre à écrire sur comment essayer de briser une chape de plombs de stupidité pour accéder à un reflet de lumière dans un miroir crasseux et brisé. Je ne peux pas refaire le chemin à l'envers, mais de toute façon, il aurait fallu être un autre, ailleurs, pour que ce soit différent. Pas certain finalement que c'eût été mieux ; juste une illusion de bonheur en plus ; cette illusion que vous cultivez comme l'unique but et sens de la vie alors que sa réalité c'est d'être un grain de sable dans une immensité, un engrenage parmi d'autres d'une utilité très relative dans une synergie cosmique. Une réalité dans laquelle nous ne sommes qu'un replis secondaire, accessoire. Notre univers n'est pas « l'Univers », il n'en n'est qu'une dimension secondaire. Le monde « parallèle » c'est nous. Reste à savoir si après, nous accédons vraiment à l'ultime réalité... Ce n'est peut-être pas donné à tout le monde... Les expériences proche de la mort physique ne sont que des antichambres objectivées que nous comprenons en fonction du bagage que nous avons à ce moment là. Je ne suis pas pressé de vérifier, quoique... Ça me fera des vacances... Enfin, en principe... Si c'est, comme pour la majorité, de voir périr mon âme damnée. Sinon, c'est sûr, je ne serai pas prêt de me reposer. Enfin, toujours est-il que je vois s'avancer le décret ultime à pas feutré, et je n'aurais même pas le loisir de choisir où mes cendres seront déposées. Ça me fait un peu chier. Et à propos... Entre le brouillon et la publication, mes symptômes se sont calmés. Me faut du temps parce que mon PC est à peu près dans le même état que moi. Ça s'est calmé, le cycle va recommencer pour un nouveau tour, avec cette pelote d'épingles qui me criblent et irradient comme des milliers d'étoiles.

 

CIEL DES MAGES

 

Et tandis que je me traîne, je me dis que la vie finalement, c'est un peu comme les mages qui poursuivaient une étoile ou Ivan un oiseau de feu... Eux ont trouvé... Moi je n'ai pu attraper qu'une plume. C'est pour ça que j'écris des choses que la plupart ne comprennent pas. Parce que j'écris en lettres de sang avec une flamme vacillante au vent.
Incompris, c'est pas d'aujourd'hui, ça remonte à mon premier rot, et ça me fait chier. On y revient. La vie on en fait tout un plat ; à poisson sans doute, puisque c'est ce qu'était le Graal à ses débuts dans les textes anciens médiévaux. Sans doute à cause de l'importance du poisson dans la symbolique Chrétienne et ses allégories. Mais si on la ravale à sa seule matérialité médiocre, la vie c'est juste se démener pour trouver de quoi ingurgiter afin de le changer en merde. Alors mourir de ça, ce n'est on ne peu plus dans la logique des choses. Si on y regarde bien de toute façon, la vie comme la nature, sont de grandes gaspilleuses. Qu'on pense seulement à ces millions de pollens émis par un arbre pour qu'une petite poignée seulement serve à quelque chose. A ces mégatonnes d'énergie nécessaire à produire un grain de sable sur lequel, après des millions de générations de créatures un pauvre bougre en soit réduit à la mangave pour finir le mois, morfler, ne plus servir à rien et se prendre le choux avec des conneries grosses comme lui. Au fait lecteur, t'as pas deux balles en rab ? Ça m'arrangerait pour durer encore un chouïa... Ou une bastos de 7,65 pour mettre fin à cette mascarade... Je te garanti l'impunité. Personne, avenue 4 mirettes, saura que c'est tézigue qu'a fait le coup. Et comme personne ne se cassera le bourrichon pour trouver qui a fait le coup... Les enquêtes c'est bon pour les gens qui comptent. Y'a longtemps que je compte pour du beurre. Et encore, même pas... Cinq personnes vont lire ce papier, pas plus. Elles me diront que faut continuer. Continuer pour quoi faire ? Me décarcasser pour bouffer, en faire de la merde même pas normale, dormir un peu et continuer à délirer sur internet. Tu parles ! De toute façon, je suis bien obligé de continuer... Je tenterais d'arrêter que je me raterais... J'ai tellement de chance que même ça, je serais pas foutu de le réussir ! Alors je vais déchoir lentement, jusqu'à n'être plus qu'une chose souffrant le martyre, pissant et chiant sous une carcasse qui ne saura même plus qui elle est, sous l’œil indifférent de la majorité qui ne m'aurait même pas jeté deux balles comme un os à un chien errant pour retarder ce moment.

 

sanctum celeste

 

Qu'importe au fond qu'il y ait quelque chose après la porte ? C'est ici et maintenant que j'existe. Et c'est pas marrant ni très intéressant ; ce que je fais, raconté ailleurs, tout le monde s'en fout, sauf cinq personnes en tout... Marre.

 

GITANES_3

 

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