Confiteor
Le 6 août 1945 le "petit garçon" fils prométhéen du pentagramme chtonien transfigura l'aube du pays des kamis. Au nom de la paix ; cette utopie toujours à venir ; un pygargue d'acier ouvrant le portail d'une ère de terreur qui dure encore. On para l'opération des atours de la colombe pour justifier l'injustifiable. Le dernier pilote de l'aéroplane a rendu son âme à son maître il y a quelques jours, drapé dans sa bonne conscience vertueuse. Ses commanditaires ont bouffé les pissenlits par la racine depuis longtemps, eux, tout aussi respectés, honorés et sûrs de leur fait. Et vous y croyez à leur baratin.
Comme le chantaient Élisabeth & Roland il y a quelques années dans la " Java Vulgaire " :
« Si vous tuez deux ou trois personnes, en principe on vous emprisonne ; si vous en tuez deux ou trois millions, on vous r'file une décoration ; condamné ou félicité, c'est juste une question de quantité »...
Foin de paix puisque depuis le brasier n'a cessé de couver... Vietnam ou Cuba, Irak ou Israël, ce sont les mêmes intérêts et les mêmes chiens qui se disputent les mêmes os, en sous main, pour le plus grand désespoir des peuples au nom jamais avoué de Satan qui en tant qu'idéologie existe bel et bien et sous-tend la trame de la réalité. Archétype des profondeurs de ce que vous appelez naïvement « inconscient ».
On peut transposer à l'universel Ces vers de Pierre Perret :
« La mort faisait ripaille
Jusque dans mon jardin
Il n´y poussait plus que des orphelins »
In "La petite kurde"
Et nous sommes complices...
Confiteor Deo omnipotenti
beatae Mariae semper Virgini
beato Michaeli Archangelo
beato Joannni Baptistae
sanctis apostolis Petro et Paulo
omnibus Sanctis
et tibi Pater
quia peccavi nimis cogitatione
verbo et opere
mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa