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14 juillet 2014

Egalité

balance_Justice_5

« Ils bannirent la charité et cultivèrent l'iniquité au nom d'une prétendue égalité qui n'a jamais été accouchée que sur le papier. » ais-je écrit dans mon précédent papier. Je ne parlais pas d'égalité financière. Celle-là est inatteignable. Il y aura toujours quelqu'un pour thésauriser et des gens qui avec la même chose feront plus que d'autres. Beaucoup crèveraient dans mes conditions de vie actuelles. Les régimes, généralement totalitaires qui prétendirent l'établir s'empressèrent d'accorder des privilèges à la nomenklatura ou équivalent. Non, je parlais d'égalité de droits. Vous connaissez tous la vieille antienne :
« Selon que vous serez puissant ou misérable Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
de Jean de La Fontaine (Extrait de la fable : Les animaux malades de la peste).
C'est tout aussi vrai de nos jours qu'hier, et les Dreyfus ne sont plus juifs, ils sont gaulois d'Outreau par exemple, qui trouvent leur Zola au détour d'un prétoire, ou anonymes dans leurs difficultés à s'exprimer, à communiquer, et purgeant des peines longues comme des jours sans pain ; pour des fautes jamais commises ; à jamais soumis à la vindicte publique des feuilles locales et de l'opinion bien pensante des cocus du canton. Les avocats commis d'office n'accomplissant qu'à regret un semblant de défense, quand ils s'en donnent la peine, préférant confier la charge au stagiaire de service. Quelle égalité y a-t-il là ? Quand même me trouveriez vous quelques bijoux, cailloux, choux, genoux, hiboux, joujoux, poux, qui ne sont que sept exceptions comme les notes de la gamme qui n'empêchent nullement la cacophonie générales ou les sept couleurs de l'arc-en-ciel éphémère qui ne dissipe la grisaille quotidienne qu'un instant ; au pied duquel est le secret de l'athanor ; vous ne changerez rien à la réalité terrestre. Il en fut ainsi toujours et partout, en tous lieux et à toutes époques. Celui qui dérange l'ordre établi théorique dont l'armée est le gardien est crucifié avec les larrons. Suivez mon regard. Bien que l'imagerie aille là bien plus loin que ce qu'en projettent et professent même ses gardiens. La prescience des rapporteurs voyait à la fois le passé, et l'avenir toujours en devenir, encore actuellement.
Soyez pauvre et au mauvais moment, au mauvais endroit et vous serez soupçonné, accusé, gardé à vue, voire emprisonné... Le malheur pour le flic qui découvre sous l'orripeau du pauvre un type doté de relations et se voit obligé de le relâcher avec des excuses en bouffant sa moustache. J'ai de bonnes anecdotes là-dessus, mais il est des gens dont je ne veux pas parler.. Soyez victime et pauvre et essayez de faire valoir votre bon droit et vous pouvez déjà envisager la fin du côté de votre enterrement aussi jeune soyez vous, à condition que ce ne soit pas classé sans suite.
Le même problème peut se rencontrer pour un logement par exemple... J'étais encore célibataire et logeais dans une chambre à peine salubre parce qu'on me refusait même un HLM au prétexte que j'étais prolétaire sans garantie, mais surtout ; m'avait-on écrit après une visite domiciliaire ; mon logement était dégradé (sic) (comme si c'était de mon fait!)... Manque de bol, et on retrouve le scénario des flics plus haut évoqué, j'avais une élue dans ma manche... J'ai eu mon appartement dans la quinzaine et l’appréciateur fut sanctionné... Vous trouvez ça normal vous ?
Il en va de même en ce qui concerne la santé... Chacun, sauf les crétins, savent que les bénéficiaires de la CMU sont traités comme déchets méprisables sauf coup de bol phénoménal, et encore, quand on les accepte ! J'entends encore braire cet agent social il y a quelques jours : « ils n'ont pas le droit », oui ma chérie , mais le droit de papier ils s'en branlent ! Ils prennent le gauche, et ce n'est pas la pseudo-gauche au pouvoir qui leur fera grand mal. Quant à celle qui n'y est pas au pouvoir ; entre les groupuscules qui se font plaisir dans une bulle de rêves dont certains seraient plutôt des cauchemars totalitaires, et Mélenchon dont on se demande si le rouge est celui des feux, ou celui de son front honteux d'être l'ami d'un des pires ennemis de la « classe ouvrière » (Dassault) et dont on peut se demander le niveau de sincérité. Celle classe qui ne se reconnaît plus elle-même et de toute façon n'a jamais été conforme aux projections illusoires qu'on a faites dessus et tenté de lui faire gober. Ce n'est pas l'autre front ; celui dont les reflets de mer en furie cachent mal le vert de gris des nostalgiques de l'empire français ; qui changera la donne. Il suffit de voir les vexations, jusque là de facto et à l'appréciation du prince, officialisées en arrêtés municipaux pour s'en convaincre dans les citadelles conquises par défaut et la grâce de la déception de ceux qui sont revenus de tout. Ce n'est pas parce qu'on prétends qu'une corneille perchée sur la racine de la bruyère boit l'eau de la fontaine Molière (Racine, La Bruyère, Corneille, Boileau, La Fontaine, Molière ; tous hommes d'Ancien Régime du reste, hors duquel ils eussent été incapable de trouver subsides) que la lumière falote née de la friction d'un équerre sur un compas a pour autant dissipé la noirceur des âmes enténébrées d'orgueil et d'égoïsme, qu'elles fussent jacobine athées, chrétiennes, juives ou musulmanes. La clarté ne peut résulter que d'un travail individuel et se manifeste d'en l'immédiate proximité ; jamais à l'échelle d'une nation, encore moins d'une planète. C'est cette clarté qu'on appelle le salut, il ne concerne que quelques individus.

arlequin5

Avec d'autres cadres on retrouve le même scénario à l'échelle universelle, planétaire. Je suis convaincu que : s'ils « ...bannirent la charité et cultivèrent l'iniquité au nom d'une prétendue égalité qui n'a jamais été accouchée que sur le papier. » c'est parce qu'au fond, c'est la loi immuable de ce monde dont l'Histoire n'est qu'un fleuve de sang. Il n'y a pas un jour sans guerre quelque part depuis toujours et on a passé plus de temps à perfectionner les moyens d'asservir son prochain au profit des mercantis, de le tuer et le déchiqueter, qu'à faire de la Terre qui nous était confiée un jardin où chacun aurait sa place « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » ; adage pourtant présent dans la Bible entre autres dans l'Acte 2 44-45 et l'Acte 4 32-35, repris par des anarchistes comme Emile Poujet, Proudhon, par exemple, ou le « philosophe oublié » Étienne-Gabriel Morelly en 1755 ;.par Louis Blanc dans son Organisation du travail de 1839 ou Henri de Saint-Simon dont Badinguet prétendait s'inspirer ou même Karl Marx dont les travaux accouchèrent de disciples comme Staline ou Pol Pot.
Il n'y a pas plus d'égalité que de droits autrement qu'à l'épaisseur du portefeuille et de la vastitude de l’entregent. De nos jours on s'abreuve pourtant de cette idée des « droits » de certains par rapport à d'autres et même d'imposer ses lubies à la nature, quand la seule règle aurait dû être de communier avec elle dans le respect mutuel. Là peut-être alors, à défaut de « liberté » et de « droits », aurions nous eu une société juste. Je crains qu'il ne soit trop tard. En ce qui concerne la "liberté" et la "fraternité" je pourrais développer le même genre de considérations... Nous y reviendrons sans doute quoique j'en ai déjà parlé.

balance_Justice_4

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