Ô rage ! haut désespoir ! Que n'ai-je tant vécu que pour une pareille infamie ?

La pieuvre dont je parlais dans "l'ordinaire déplorable" hier sur "Canal-Décharge" et dans divers post est toujours à son poste. Aujourd'hui, hier comme demain. Je suis furieux d'abord parce que ça fait deux poids deux mesures. J'ai fait de mauvaises (volontairement) copies masquées des PDF authentiques (et bien plus clairs) de notre mésaventure à nous, quand nous avions eu une amende imméritée, et une réponse dont je vous laisse juge. Les liens sont intégrés hein ? ICI et ICI. Lui n'a jamais d'amende, sinon je l'aurais vu, au moins une fois ou deux ; ni lui, ni aucune des ventouses contre lesquelles nous avons lutté.Je sais maintenant que c'est bien lui qui râpe la marque d'emplacement des poubelles, mais pas avec du papier de verre, comme je l'avais subodoré, juste avec sa roue de 4x4... J'ai pris plusieurs photos qui en établissent la preuve et la police ne fait rien. Les vandales non plus d'ailleurs. Il est tout de même curieux que dans cette rue, où nous nous garions autrefois en stationnement autorisé nous, la seule bagnole systématiquement massacrée, c'était la nôtre. Et toujours selon le même mode opératoire. Il est aussi très curieux que les poubelles jaunes volées dans le quartier sont celles de cet emplacement. Hors on sait que ça l'emmerde monsieur. J'en ai parlé autrefois à la police qui n'en n'a rien à foutre. J'en ai parlé au service médiation de la ville qui voulait "en  discuter"... Et n'a pour le moment pas répondu à mon mail où je donne deux jours où je puis les recevoir ; on verra bien, mais comme je leur ai dit : La police n'a qu'a faire son travail, y'a pas à discuter. Mais dans une ville où on est allé (ni moi, ni moi bien sûr) juqu'à donner mon adresse à des gens qui voulaient ma peau ; en des temps où je n'étais pas sur le net ni aucun annuaire... Faut s'attendre à tout. Leur volonté serait plutôt je crois d'investiguer dans ma mystérieuse existence . Qu'est-ce que c'est que ce mec qu'on sait pas trop de quoi il vit (c'est pourtant on ne peut plus honnête sinon j'srais pas dans la merde hé !) et qui se passe d'insuline en étant diabétique au dernier degré hein ? C'est dans l'esprit du temps. Ça va bien avec le dernier rapport du Sénat qui poursuit la guerre aux médecines naturelles depuis Pétain dont les relents continuent à planer dans les aspects qui servent les dividendes boursiers. C'est bien dans l'esprit de la Franc Maçonnerie dont est empreint tout l'Etat finalement, celui du Grand Orient, beaucoup moins les autres. Ce n'est pas du délire complotiste : ces enculeurs de mouches se prennent vraiment pour le sel de la terre (les FM), j'ai lu leur prose et franchement, ils n'ont pas les chevilles qui enflent comme on dit ! A peine ! Sous couvert de fausse modestie. J'ai toute une pile de leur littérature INTERNE, la revue "Humanisme" des débuts des années 2000. Quel humanisme ! Tout le monde dans le même moule. Mao n'a pas fait mieux. Vous ne me croyez pas ? Je vous vends ma pile pour cent dix euros port compris  si vous voulez ! Pas compliqué : y'a dans la barre d'état un encart "soutenir l'auteur", c'est un lien Paypal, vous cliquez, vous collez votre adresse postale et le motif "revue humanisme", vous payez la somme convenue, vous recevrez le paquet dans la semaine. En ce moment j'aurais les moyens d'envoyer par retour jusqu'au 18 garanti, voire jusqu'au 25 quitte à me foutre à découvert. Notez que ça me ferait de la place et me rendrait bien service.

En l'occurence, la morale en politique, l'actualité nous en donne de beaux exemples régulièrement et on ne voit que le bout émergé de l'iceberg ; ce n'est pas une question de droite ou gauche, et ceux qui aboient très fort en ce moment, j'aimerais bien fouiller leurs poubelles voyez vous ? A dire vrai, ils sont le reflet des restes de la populace, vu le nombre de faux jetons que j'ai croisé. Le problème est que y'a des endroits où j'en ai rencontré plus que d'autres.
Vous ne savez pas ? Je suis occupé à classer des vieux papelards quinze piges en arrière, et même un peu plus, jusqu'à nos jours..; Jamais nulle part ailleurs je n'avais eu autant d'emmerdes qu'en Poitou Charentes ; même si y'a des trucs pas tristes dans le passé, pas autant tout de même, sauf dans la région justement. Y'en a des comiques : par exemple quand les administrations se braquent parce que ma femme légitime veut utiliser son nom d'épouse pour des raisons qui la regardent alors même qu'en Vendée par exemple, ma mère a toujours utilisé celui de son mari bien que décédé. Et ma frangine, bien plus jeune y compris que moi, celui de son mari. C'est pas parce qu'on n'a jamais pu s'encadrer (ça fait 45 ans que ça dure, dès qu'elle a eu l'âge de "raison") qu'il ne faut pas voir les choses telles qu'elles sont. Après ça on voudrait que j'aime Niort. Si je pouvais me tirer dans la minute qui suit je le ferais... Mais aller où ? Je vais être franc avec vous : j'en ai marre de vivre, et si je ne me flingue pas c'est parce que j'ai peur qu'un connard me sauve la merde et ensuite je me ferais engueuler à l'hosto. Parce que faut voir comment on m'a traité hein ? Quand j'avais des calculs, on a refusé de me les ôter la première fois et renvoyé avec des antalgiques et des anti-inflammatoires chez moi à pied ! Pas mal quand même. ça se prouve ce genre de truc. La deuxième fois, le temps qu'ils se décident s'ils devaient les ôter où non ils étaient dissous... Mon secret ? Là je vous le donne : 6 l de pariétaire sur trois jours. Faut se forcer. C'est radical. j'en ai eu depuis, une fois ou deux, je ne suis pas retourné à l'hosto. De toute façon, depuis qu'ils m'ont amputé un doigt je préférerais crever tiens !

Mais ce que je vous raconte là ce sont des détails... Seulement à force d'accumuler les détails, je finis par en avoir plus que marre.
Certains ont dit que je pourrais faire un roman de ma vie... Je ne sais pas, mais de ma vie en Poitou Charentes je pourrais faire le navet le plus nul et le plus agaçant de l'histoire du roman et du cinéma réunis. C'est récurrent : je suis parti à cause d'emmerdes, je suis revenu j'ai des emmerdes. Notez aussi que je me plains parfois de séquelles d'accidents de circulation... Ce que vous ne savez pas : TOUS se sont produits en Poitou Charentes même quand je n'y vivais pas ! C'est fort de café tout de même... Tenez, par exemple, été 1984 ou 85, je ne suis plus très sûr... je vivais à Vierzon... Une fantaisie de revoir mes parents avec une amie qui conduisait. Rase cambrousse, visibilité maxi au carrefour, notre R5 est réduite en bouillie par une mercédes 220D. Je suis sorti vivant de la place du mort, perclus. Les flics se sont acharnés sur nous, je n'ai eu droit à aucun médecin, rien, aucun examen et pas eu le droit de revenir sur les lieux de l'accident, ils nous avaient transportés au garage où a été remorquée l'épave... Nous ont interdit de repartir en stop, ce qui m'aurait permis de voir si ma chienne, qui est restée sur place, était vraiment morte, blessée, ou intacte. Imaginez que deux ans plus tôt au plus, j'avais dépensé 1000 FF de véto pour la sauver, alors qu'une euthanasie m'eût coûté au plus quelques dizaines de balles. J'ai dû payer 100 F au garagiste pour regagner mon village natal. Y'avait aucun transport. C'était du côté de Cerizay. Cherchez donc avec google. L'endroit exact j'y ai emmené ma moitié, elle n'en revenait pas qu'on ait pu avoir un accident à cet endroit là. Je pourrais aussi évoquer un soir où j'étais de passage à Villeneuve la Comtesse, ce n'est pas loin d'ici ; je traversais la nationale sur un passage piéton, fauché par une bagnole. Personne n'a daigné appeler la police carrément et je n'ai pas eu droit à l'hosto... J'en aurais d'autres mais la liste serait trop longue. Ma chérie aussi s'est fait faucher sur un passage piéton, à Niort. Les règles ont été si bien respectées et l'amabilité tellement grande, que, ne pouvant nous venger de tout le monde, nous avons au moins changé d'assureur... Déjà ça. Ça apprendra aux mutuelles de Poitiers qu'il y en a qui voudraient que l'esprit mutualiste ne soit pas qu'un argumentaire de vente à la sauce bobo. Enfin bon, on les collectionne. Il y a eu aussi toutes les emmerdes administratives... Et là... Vous n'imaginez même pas ! Je jette un oeil sur la pile de dossiers que j'ai à trier et classer, c'est impressionnant. Ça ne concerne que la Région ici et il n'y en a qu'une partie sur la photo. Ce ne sont que les dossiers emmerdes...

Il ne me suffit plus de garder un oeil vers ailleurs pour retrouver la sérénité. Je suis au bout moralement et les emmerdes revenues n'arrangent rien. Ma conscience aiguë des réalités terriennes aussi..; Parce qu'au delà des emmerdes locales il y a la situation globale. Cette "bonne conscience" que j'ai tant dénoncée sur mes blogs. Rien qu'un exemple : cette viande bourrée d'antibiotiques interdits et d'hormones qu'on a trouvé bon de refiler aux pauvres au prétexte de ne pas gaspiller ; en réalité pour garantir moins de perte aux industriels, enfin, leurs actionnaires plutôt ; ça reflète tout le reste ! C'est de la merde mais c'est assez bon pour les pauvres hein ? On nous a dit "ils auront le choix", ça reste très théorique.Je suis bien placé pour savoir ce qu'on distribue aux pauvres, et le choix qu'on leur laisse ; j'ai sept ans de bénévolat en assos caritative, j'ai fini, petit à petit, par avoir honte de ce que je faisais, et je préférais carrément refiler un bifton, et tant pis s'il le boit et un seul qui en bénéficie. De toute façon, pour ce qui est de boire, je vais vous dire : les gens casés aussi boivent, mais ça ne se voit pas parce qu'ils ont du maintien de part leurs moyens. Le jour où ils perdent tout pour cause d'un malheur, ils finissent parmi les pires pochards de la zone. J'ai connu un agrégé de lettres qui couchait dans une épave et mendiait, j'ai connu un clochard parmi les plus répugnants qui était médecin, je lui ai offert plein de choses d'ailleurs, et je n'ai su qu'il était mort peu après mon départ seulement l'an dernier parce que j'ai repris contact avec la mairie de l'endroit pour une autre affaire (pas Vierzon, ailleurs). Alors vos valeurs de jugement, ben j'm'en torche voyez vous ?
Enfin bon, maintenant je ne risque pas de donner grand chose, mais eu égard à mon régime et mes pathologies chroniques ou permanentes, si je vais aux resto du coeur je vais crever à petit feu à cause de la nature même des aliments... Même s'ils étaient de meilleure qualité. Crever entre les griffes de toubibs qui n'arrangeront rien sauf au prix d'une lente dégradation ? Jamais ! Non, si je dois crever, que ce soit de la corde ou d'une balle, d'un bouillon de onze heure ou du surin, mais pas comme ça. Ou alors si, de faim à la rigueur... Ça m'irait assez bien moi le vorace Belle punition de mes péchés vous ne trouvez pas ? . Au delà encore il y a l'état de la planète : Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, pour la première fois en visite à Monaco mercredi, a estimé qu'il serait "bientôt trop tard" pour sauver la santé environnementale de la planète. Mais mon pauvre chéri, il est trop tard depuis quarante ans ! Y'a un inventeur qui prétend nettoyer les océans de leur plastique... ben voyons ! C'est aussi utopique que terraformer Mars dans l'état actuel des techniques... Et en admettant que ce soit possible, faudrait déjà arrêter d'en produire... sinon ça ne servira à rien. Et tous ces déchets nucléaires qu'on entasse au nom de l'écologie soi-disant (voitures électriques) ? Et toutes ces rémanences d'antibiotiques et de médicaments que ne filtrent pas nos stations d'épuration ? Ces rémanences d'herbicides, pesticides, mort-aux-rats et anti-limaces ?
Contrairement à ce que croient beaucoup, je n'espère plus redresser quoi que ce soit, individuellement ou collectivement. D'ailleurs je n'ai plus envie de m'investir collectivement. Je n'ai plus d'espoir tout simplement. Bientôt les niortais et le conducteur de la pieuvre, dont je parlais au début, ceux qui m'enfument à longueur de soirées et même journées un peu douces, seront heureux... je dégagerai le terrain. Ma chérie ? Vous inquiétez pas pour elle... Surtout pas. Toutes les portes s'ouvriront pour elle quand je ne serai plus là. Tant il est vrai que je sais combien de portes se sont refermées parce qu'elle est ma femme. Sans compter tous ceux qui ont essayé, en vain, de l'amener à se moquer de moi, à en dire du mal ou à la draguer pour se détourner de moi. En vain : elle me répète tout. Vous voulez des noms ? En toutes lettres et en français dans le texte. Voire des adresses ? Il n'est d'ailleurs pas tout à fait certain que la mort soit la fin de tout... Eu égard à mon expérience en matière de mort. Et, je ne sais pas si vous savez, mais un fantôme de malheureux, ça peut être très, très, très chiant ! Surtout pour des abrutis qui ne croient en rien et ne réalisent pas que c'est un fantôme... Normal, ils n'ont aucun moyen de défense sauf les neuroleptiques qui les abrutissent un peu plus chaque jour et provoquent tant d'accidents . A défaut, le karma ce n'est peut-être pas tout à fait une connerie... Sinon, c'est pas grave : le néant, votre néant, ça me fera des vacances hein ? N'importe comment je finirai par débarrasser le plancher, et j'essaierai que ce soit en morflant le moins possible pour ne pas réjouir tous les vautours qui vivent de la souffrance. Ne me dites pas "y faut pas" ou "reste là" c'est inutile... Seul un changement radical d'existence ; et avec ma chérie s'entend ; pourrait, non pas me redonner l'espoir ; je n'espère plus dans le monde ; mais la patience d'attendre d'être sensiblement plus malade... Là sinon, j'arriverai à tenir quelques mois, pas plus.