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8 janvier 2013

Quelle étoile poursuivaient-ils ? La Suite...

 

SAGEDans « Quelle étoile poursuivaient-ils vraiment ? », premier volet, j'ai un peu développé, tant bien que mal, ma vision des choses relativement à la nativité et tout particulièrement aux rois mages dont j'ai fait des personnages centraux. Je dis « tant bien que mal » parce que, même dans un papier fleuve, c'est insuffisant pour développer toutes les articulations de ma pensée de façon claire. On n'en n'est pas au rythme lapidaire et abrutissant du Twitt, m'enfin bon, un papier est insuffisant là où il faudrait un bouquin. Il n'y a rien de plus barbant et soporifique qu'un papier trop long. Je pense à l'instant à ceux du « Monde Libertaire » ; que je n'achète plus depuis longtemps, je n'achète d'ailleurs plus de journaux du tout ; qui sont des parangons du genre : quand t'arrive à la fin tu sais plus de quoi ça causait au début. Libération aussi faisait dans ce style, et le Monde. Le Figaro itou. Enfin des machins pour intello en somme.

MagnetP3Mais revenons à nos mages. Je ne souffre pas de la théophobie qui dévore le monde et aime à approfondir les choses. Il est assez curieux de constater que cette coutume, ou ce rite comme vous voudrez, qui consiste à dépêcher des mages à la recherche d'un enfant né sous des auspices particulières se pratique toujours dans certaines cultures aujourd'hui. Je pense à l'instant à Osel Hita Torres, fils d'un modeste couple espagnol, reconnu « réincarnation » de Lama Yeshe au début des années 80 par les Bouddhistes tibétains. Il ne fut pas le seul dans ce cas à l'époque moderne. Aujourd'hui les « Lamas » voyagent à travers les continents à la recherche des avatars de leurs Tulkous, quand autrefois ils se contentaient de les rechercher sur les haut plateaux du Tibet et les pays limitrophes.
Cette quête se fait, depuis toujours à travers la lecture de signes, présages et horoscopes. On revient donc à des « mages » en quête d'un enfant incarnant certaines vertus et dons.

 

kalachakraLe bouddhisme tibétain actuel n'est pas originaire de cette contrée, il est un syncrétisme imprégné de chamanisme introduit par les mongols.
Ces mongols perpétuellement nomades depuis la nuit des temps. Quels furent leurs contacts exact avec l'antique route des caravanes ? Et les voies de migration qui l'ont précédée. Le monde entier sait aujourd'hui ; destruction des bouddhas de
Bâmiyân ; que le bouddhisme pénétra jusqu'en Afghanistan qui n'est pas si loin de l'antique Perse, d'où les mages de la crèche sont sensés venir ; « mage », du grec μάγος. désigne à l'origine un prêtre perse ou mède .
Des idées, des coutumes, des pratiques et des sciences ont circulé pendant des millénaires dans toute cette partie du monde qui va de l'ouest de la Chine et de de l'Inde jusqu'en Égypte et Palestine. Le monde antique fut un immense foisonnement, un énorme bouillonnement au pas des chameaux, que l'homme moderne encaserné dans ses carlingues de transports mécaniques et de consommation immédiate ne saurait appréhender.

L'idée d'aller quêter un marmot incarnant un espoir aux confins du monde connu n'a donc rien d'extraordinaire en ce temps là. Si vous faites la synthèse entre le précédent papier et celui là vous verrez que ça peut tenir la route.

Cet aspect de la nativité gêne d'ailleurs aujourd'hui l’Église aux entournures ; elle développe une prudente réserve sur le sujet ; elle qui veut conserver le messianisme de Jésus mais en faire une espèce de plouc isolé dans sa cambrousse à la manière du Sanhédrin jadis ; le parti des sadducéens, ; qui se sentait menacé dans ses prérogatives par ce prêcheur révolutionnaire, ce rabbi dissident.

Elle argumente pour cela que l'on ne trouve les mages que dans l'évangile canonique de Mathieu. Effectivement, ils sont beaucoup plus présent dans les apocryphes, et notamment le protoévangile de Jacques ; que j'ai lu ; où on retrouve aussi la fameuse grotte totalement absente des canoniques.

 

om-starSi les apocryphes ont été écrit après les autres, guère plus d'un demi siècle pour certains parmi les fragments qui sont actuellement accessible aux bibliophiles, il n'en reste pas moins que l’Église ne s'appuie pas sur autre chose pour son culte Marial. Vous chercherez vainement dans les canoniques l'importance que Rome donne à Marie. Par contre on en trouve beaucoup de références dans des textes d'origine gnostique ou païenne.

On peut donc s'interroger non pas sur la fiabilité de l'histoire ; que je subodore pleine de trous mais ayant un fondement solide ; mais sur la manière dont l’Église a transmis le flambeau dont elle s'était chargée. Un flambeau allumé aux étincelles d'une étoile.

croix-celte-prise1

 

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